- Télétravail frontalier : trouver les conditions d’un accord pérenne à travers des conventions de « bassins de vie transfrontalier ».
- Compensation financière genevoise : concentrer les efforts et trouver de nouvelles marges de manœuvre.
« Les deux annonces du 16 juin dernier constituent de bonnes nouvelles pour le Grand Genève. Toutefois, il est fondamental d’une part de pérenniser un accord sur le télétravail frontalier au-delà du 30 septembre 2021. C’est un enjeu économique, de mobilité et de qualité de vie. « La convention de bassin de vie transfrontalier » me paraît être le bon outil. Je souhaite que nous puissions le mettre en œuvre très rapidement afin de poursuivre les expérimentations que la crise nous a amené à déployer et que le cadre législatif français va à nouveau encourager.
Sur la Compensation financière genevoise (CFG), j’appelle à la plus grande vigilance. La progression observée n’a aucune garantie de stabilité. La CFG n’est ni un cadeau, ni un pactole. C’est la compensation de charges d’un phénomène transfrontalier puissant et le signe de notre interdépendance franco-suisse.
Les besoins en équipements, les impératifs de la transition écologique et les enjeux de cohésion sociale doivent nous amener à mobiliser les moyens à la mesure des enjeux. C’est plus d’un milliard de CHF d’impôt collecté cette année sur la masse salariale des travailleurs frontaliers, par la Confédération, le Canton et les communes genevoises. Il donne l’ordre de grandeur des moyens mobilisables pour répondre au besoin de notre bassin de vie transfrontalier. »
Le Président du Pôle métropolitain du Genevois français, Christian Dupessey